Si la terre de diatomée est un produit qui se répand de plus en plus dans les maisons et les exploitations agricoles, la manière dont elle est produite reste encore méconnue pour beaucoup d’entre vous. Voici donc un guide qui vous explique d’où vient la terre de diatomée.

La fabrication de produits à base de diatomite est difficile et complexe.

Elle nécessite l’utilisation d’engins de terrassement lourds et des usines de transformation à grande surface. DIATEOR commercialise en France la production de quatre usines de fabrication de produits à base de diatomite, situées dans l’ouest de la Russie.

L’extraction du minéral

Le minerai est d’abord exploité à ciel ouvert. Pour accéder au minerai, il arrive qu’on doive enlever une quantité considérable de terre ; on nomme cette couche recouvrant le minerai le « mort-terrain ».
Une fois que cette couche est enlevée et que la diatomite la plus pure est mise à découvert, on creuse soigneusement la couche de diatomite avec des pelles hydrauliques ressemblant à des tractopelles.
Celles-ci permettent de recueillir la diatomite tout en rejetant les couches plus foncées contenant trop de cendres volcaniques ou autres impuretés. La diatomite est alors stockée et l’énergie solaire permettra de l’assécher avant de la transformer.

La transformation

Le matériel stocké est transporté à l’usine de transformation où on le décharge dans un concasseur et une unité de transport. Le minerai concassé est envoyé dans des bacs de stockage d’une capacité suffisante pour alimenter l’usine de traitement de façon presque continuelle, 7 jours par semaine, 24 heures par jour.

Le minerai dans les bacs de stockage contient encore 20 à 30 % d’humidité ; d’importantes quantités de chaleur doivent être appliquées pour assécher le produit. Le minerai est ensuite broyé doucement afin de préserver la structure des diatomées qui donnent à  ses propriétés remarquables.

Pour donner à notre produit la qualité escomptée, le minerai doit être parfaitement pur. Une petite quantité de matière étrangère peut grandement affecter sa performance. Ces impuretés sont éliminées à l’aide d’une série de séparateurs et de filtres.

La fabrication d’adjuvants

Pour fabriquer des adjuvants à base de terre diatomée calcinée, le minerai est soigneusement sélectionné et envoyé dans un grand four rotatif, où il est calciné (chauffé) afin d’agglomérer les diatomées et de produire la qualité souhaitée. Ce processus requiert beaucoup d’énergie. Après la calcination, la terre diatomée devient rose pâle. Un fondant est parfois ajouté dans le four afin d’agglomérer encore plus les diatomées et atteindre les débits élevés de notre sélection de gradients blancs. Après la calcination, le produit est broyé et classé à nouveau avant qu’il ne soit emballé et livré à nos clients.

La différence réside dans le fait que la terre de diatomée calcinée a, comme son nom l’indique, été chauffée à haute température. Cette opération chauffe la terre entre 850 et 1 000°. La terre de diatomée amorphe est celle que l’on utilise au quotidien. Dans nos maisons, nos jardins, pour les animaux et ainsi lutter contre les parasites et fortifier les animaux d’élevage, la terre de diatomée amorphe est la plus inoffensive.

Sur le marché, il est tout à fait possible de trouver des terres de diatomées de qualité différente. Le kieselguhr de Diateor est pur et blanc contrairement à la terre de diatomée d’Asie qui est grise. Il s’agit d’une poudre alimentaire que l’on retrouve sous le nom E551 dans certains aliments. Pas d’adjuvants, pas de conservateurs, elle se distingue par une teneur en silice de 90 %, ce qui lui confère son aspect sain et ses diverses propriétés.